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Sunday, May 20, 2007

*Sommet UE-Russie: cheminement conjoint en dépit des difficultés*


*** En dépit de divergences de vues considérables, notamment sur le dossier des droits de l'homme, l'UE a la ferme volonté de pratiquer un partenariat stratégique avec la Russie. Les deux parties entendent coopérer plus étroitement à l'avenir dans le secteur de l'énergie, dans la protection du climat, dans la recherche et dans la résolution des conflits internationaux.

"Il y a de nombreux domaines dans lesquels nous pouvons coopérer", a déclaré à l'issue de la réunion de travail la chancelière fédérale Angela Merkel, présidente en exercice du Conseil de l'Union européenne. Dans ce contexte, elle a souligné les relations économiques entre l'UE et la Russie.

L'Union européenne est le partenaire commercial le plus important de la Russie qui est, pour sa part, le troisième partenaire commercial de l'Union européenne. Sur cette toile de fond, des relations fructueuses et un climat d'investissement favorable revêtent un grand intérêt pour les deux parties.

L'Union européenne représente 52 pour cent du chiffre d'affaires effectué par la Russie au titre des échanges extérieurs et, assurant plus de 60 pour cent des investissements étrangers, elle est le principal investisseur dans le pays. La Russie, quant à elle, est le troisième partenaire commercial de l'UE, après les États-Unis et la Chine. Le volume total des échanges commerciaux atteignait 166 milliards d'euros en 2005. La Russie exporte essentiellement vers l'UE du pétrole, du gaz naturel et des matières premières. En raison du niveau élevé des prix des matières premières, la Russie enregistre des excédents considérables au titre du commerce extérieur avec l'UE (2005: 50,3 milliards d'euros). La Russie couvre 20 pour cent des besoins en pétrole et 40 pour cent des besoins en gaz naturel de l'UE. Cette dernière exporte vers la Russie surtout des machines et des équipements de transport, des produits chimiques, des produits agricoles et des textiles.

Controverse sur les droits de l'homme

La présidente de l'Union européenne a également exprimé son inquiétude au sujet de la situation en Russie en matière de droits de l'homme: "J'espère que ceux qui veulent manifester à Samara pourront le faire" a déclaré la chancelière Merkel. Elle a ajouté qu'elle comprenait bien que les autorités interviennent dans les cas d'emploi de la force mais que "ce n'est pas la même chose" lorsque des gens se déplacent dans le calme pour aller manifester.

Système d'alerte rapide pour la sécurité énergétique

La chancelière a relaté qu'en dépit de toutes les difficultés, les entretiens s'étaient déroulés de manière très constructive; en effet, il est dans l'intérêt des deux parties, de la Russie au même titre que de l'UE, qu'un nouvel accord soit négocié faisant suite à l'accord de partenariat qui arrive bientôt à échéance.

Même si la rencontre de Samara n'a débouché sur aucun résultat concret, des négociations ont déjà eu lieu sur le dossier de l'énergie. L'Europe et la Russie entendent élaborer ensemble un système d'alerte rapide en cas de difficultés d'approvisionnement.

La discussion a porté également sur la coopération dans la région transfrontalière. Le président Poutine a promis de s'attaquer au problème des délais d'attente trop longs aux postes frontières.

Il est prévu d'intensifier également la coopération dans le domaine de la recherche. Les deux parties se sont accordées à dire que le système européen de navigation par satellite GALILEO offrait un bon potentiel de coopération.

Le président de la Commission européenne, Manuel Barroso, a accueilli favorablement les progrès enregistrés dans le domaine de la libre circulation. En effet, le 1er juin verra l'entrée en vigueur d'un accord entre l'Union européenneUE et la Russie portant sur des allégements en matière de visa. En outre, les deux partenaires négocient actuellement au sujet d'une exemption partielle de visa dans le trafic voyageurs.

Rester en contact, aborder les problèmes

Ces entretiens se sont déroulés dans un contexte difficile: outre l'interdiction prononcée récemment par la Russie contre les importations de viande en provenance de la Pologne, de nombreuses matières à controverse subsistent entre la Russie et l'UE, comme le déplacement d'un monument honorant le soldat soviétique du centre de Tallinn, la capitale estonienne, qui avait suscité les critiques du gouvernement russe.

"Il n'est pas toujours possible de convaincre l'autre" a déclaré Mme Merkel. Néanmoins, a-t-elle ajouté, discuter ensemble dans la franchise et la sincérité constitue déjà un atout précieux. La chancelière fédérale s'est montrée confiante quant aux résultats des nombreux entretiens restant à mener et a conclu en disant:"Je pense que nous arriverons à surmonter les difficultés".

Dès jeudi soir, le président de la Commission européenne Manuel Barroso, le président Poutine et la présidente du Conseil de l'UE avaient dîné ensemble dans un village de pêcheurs sur les bords de la Volga. Ont participé également aux entretiens de travail, pour la présidence de l'UE, le ministre fédéral de l'Économie Michael Glos et le ministre fédéral des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.

UE
Sommet UE-Russie: cheminement conjoint en dépit des difficultés

En dépit de divergences de vues considérables, notamment sur le dossier des droits de l'homme, l'UE a la ferme volonté de pratiquer un partenariat stratégique avec la Russie. Les deux parties entendent coopérer plus étroitement à l'avenir dans le secteur de l'énergie, dans la protection du climat, dans la recherche et dans la résolution des conflits internationaux.

"Il y a de nombreux domaines dans lesquels nous pouvons coopérer", a déclaré à l'issue de la réunion de travail la chancelière fédérale Angela Merkel, présidente en exercice du Conseil de l'Union européenne. Dans ce contexte, elle a souligné les relations économiques entre l'UE et la Russie.

L'Union européenne est le partenaire commercial le plus important de la Russie qui est, pour sa part, le troisième partenaire commercial de l'Union européenne. Sur cette toile de fond, des relations fructueuses et un climat d'investissement favorable revêtent un grand intérêt pour les deux parties.

L'Union européenne représente 52 pour cent du chiffre d'affaires effectué par la Russie au titre des échanges extérieurs et, assurant plus de 60 pour cent des investissements étrangers, elle est le principal investisseur dans le pays. La Russie, quant à elle, est le troisième partenaire commercial de l'UE, après les États-Unis et la Chine. Le volume total des échanges commerciaux atteignait 166 milliards d'euros en 2005. La Russie exporte essentiellement vers l'UE du pétrole, du gaz naturel et des matières premières. En raison du niveau élevé des prix des matières premières, la Russie enregistre des excédents considérables au titre du commerce extérieur avec l'UE (2005: 50,3 milliards d'euros). La Russie couvre 20 pour cent des besoins en pétrole et 40 pour cent des besoins en gaz naturel de l'UE. Cette dernière exporte vers la Russie surtout des machines et des équipements de transport, des produits chimiques, des produits agricoles et des textiles.

Controverse sur les droits de l'homme

La présidente de l'Union européenne a également exprimé son inquiétude au sujet de la situation en Russie en matière de droits de l'homme: "J'espère que ceux qui veulent manifester à Samara pourront le faire" a déclaré la chancelière Merkel. Elle a ajouté qu'elle comprenait bien que les autorités interviennent dans les cas d'emploi de la force mais que "ce n'est pas la même chose" lorsque des gens se déplacent dans le calme pour aller manifester.

Système d'alerte rapide pour la sécurité énergétique

La chancelière a relaté qu'en dépit de toutes les difficultés, les entretiens s'étaient déroulés de manière très constructive; en effet, il est dans l'intérêt des deux parties, de la Russie au même titre que de l'UE, qu'un nouvel accord soit négocié faisant suite à l'accord de partenariat qui arrive bientôt à échéance.

Même si la rencontre de Samara n'a débouché sur aucun résultat concret, des négociations ont déjà eu lieu sur le dossier de l'énergie. L'Europe et la Russie entendent élaborer ensemble un système d'alerte rapide en cas de difficultés d'approvisionnement.

La discussion a porté également sur la coopération dans la région transfrontalière. Le président Poutine a promis de s'attaquer au problème des délais d'attente trop longs aux postes frontières.

Il est prévu d'intensifier également la coopération dans le domaine de la recherche. Les deux parties se sont accordées à dire que le système européen de navigation par satellite GALILEO offrait un bon potentiel de coopération.

Le président de la Commission européenne, Manuel Barroso, a accueilli favorablement les progrès enregistrés dans le domaine de la libre circulation. En effet, le 1er juin verra l'entrée en vigueur d'un accord entre l'Union européenneUE et la Russie portant sur des allégements en matière de visa. En outre, les deux partenaires négocient actuellement au sujet d'une exemption partielle de visa dans le trafic voyageurs.

Rester en contact, aborder les problèmes

Ces entretiens se sont déroulés dans un contexte difficile: outre l'interdiction prononcée récemment par la Russie contre les importations de viande en provenance de la Pologne, de nombreuses matières à controverse subsistent entre la Russie et l'UE, comme le déplacement d'un monument honorant le soldat soviétique du centre de Tallinn, la capitale estonienne, qui avait suscité les critiques du gouvernement russe.

"Il n'est pas toujours possible de convaincre l'autre" a déclaré Mme Merkel. Néanmoins, a-t-elle ajouté, discuter ensemble dans la franchise et la sincérité constitue déjà un atout précieux. La chancelière fédérale s'est montrée confiante quant aux résultats des nombreux entretiens restant à mener et a conclu en disant:"Je pense que nous arriverons à surmonter les difficultés".

Dès jeudi soir, le président de la Commission européenne Manuel Barroso, le président Poutine et la présidente du Conseil de l'UE avaient dîné ensemble dans un village de pêcheurs sur les bords de la Volga. Ont participé également aux entretiens de travail, pour la présidence de l'UE, le ministre fédéral de l'Économie Michael Glos et le ministre fédéral des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.

UE
18.05.2007

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