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Friday, June 8, 2007

***Un effort timide des grands partis!***

*** Par rapport aux élections législatives précédentes, les candidats dits de la diversité font cette année une apparition encore timide, mais remarquée sur les listes des grandes formations politiques en métropole. Alors qu'il n'y a pas de députés issus de cette diversité dans l'Assemblée sortante (mis à part certains élus des DOM), quelques-uns sont en position d'éligibilité. Dans la campagne présidentielle, plusieurs personnalités de cette origine ont joué aux côtés des candidats un rôle de premier plan, à commencer par Rachida Dati, devenue ministre de la justice, ou Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole de Ségolène Royal.

Le nombre de postulants noirs ou arabes reste cependant loin des promesses faites dans les partis pour favoriser une meilleure représentation de ces Français dans l'Hémicycle. Si le PCF comme les Verts en revendiquent une cinquantaine, le PS n'en présente qu'une petite vingtaine et l'UMP qu'une dizaine. "Souvent, ils ont fait d'une pierre deux coups, en désignant des femmes issues de la diversité. Sur dix-neuf candidats noirs, dix sont des femmes", observe Louis-Georges Tin, porte-parole du Conseil représentatifs des associations noires (CRAN) qui présentait le 4 juin une étude sur la représentation politique des personnes issues de la diversité. Réserver des circonscriptions à ces candidats s'avérait "plus difficile quand on a 366 députés sortants", argue-t-on au sein de l'UMP. La tâche est plus aisée pour le MoDem qui, avec la désertion des députés UDF sortants, dispose d'une grande capacité de renouvellement et aligne une trentaine de candidatures de la diversité.

"QUASIMENT INGAGNABLES"

Que ce soit à l'UMP ou au PS, les minorités visibles espéraient être mieux représentées. "Présenter des candidats de la diversité ne s'était jamais vu à droite, c'est vrai. Mais ces candidats sont tous sur des circonscriptions quasiment ingagnables", relève Dogad Dogoui, conseiller exécutif de l'UMP et porte-parole du Cercle de la diversité républicaine de ce parti. Celui-ci renvoie aussi la responsabilité sur les minorités qui "n'ont pas suffisamment fait pression, faute d'être assez présentes et actives au sein des partis".

Parmi les "heureux élus", certains n'ont pas attendu leur investiture pour exister au sein de leur parti. Quelques-uns ont déjà un mandat local. Mais la grande majorité font leur baptême du feu avec ces législatives. Difficile, dans ces conditions, de prendre marque. D'autant que leur parachutage est loin d'avoir toujours été bien reçu localement.

Remettant en cause les choix de la direction de leur parti, une dizaine de militants et responsables du PS issus de l'immigration ont, mi-mai, démissionné et annoncé qu'ils se présentaient sous l'étiquette "divers gauche". Ils ont rejoint d'autres postulants, candidats au nom de la diversité mais hors des formations traditionnelles.

Outre les 58 candidats du Parti Rachid Nekkaz, quelques figures du combat pour la diversité se présentent ainsi à titre individuel, tels Karim Zéribi, président du parlement des banlieues, dans les Bouches-du-Rhône ; Samir Mihi, porte-parole d'AC-le feu, en Seine-Saint-Denis ou encore Claude Ribbe, président du collectif des DOM qui s'oppose à Dominique Strauss-Kahn dans le Val-d'Oise

Laetitia Van Eeckhout
Article paru dans l'édition du 09.06.07
Le Monde

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*** EN EFFET...Très décevant...!

* A propos de : "Celui-ci renvoie aussi la responsabilité sur les minorités qui "n'ont pas suffisamment fait pression, faute d'être assez présentes et actives au sein des partis". ???

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