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Friday, July 13, 2007

*Point de presse hebdomadaire : PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE*

*** Point de presse hebdomadaire de M. David MARTINON, Porte-parole.
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE


Paris, le jeudi 12 juillet 2007

Point de presse du Porte-parole

Je commence cette conférence de presse par l'agenda international du Président de la République.


Le lundi 16 juillet, le Président de la République se rendra à Toulouse pour un sommet franco-allemand, avec la Chancelière Allemande, Mme MERKEL. A 11 h 25, la Chancelière et le Président - qui sera accompagné de Mme LAGARDE, ministre de l'Economie et des Finances et de l'Emploi - se retrouveront sur le site d'Airbus pour une réunion de travail sur le thème de la gouvernance d'EADS. Après un déjeuner avec des salariés allemands et français d'Airbus, en présence de M. GALLOIS et de M. ENDERS, le Président et la Chancelière rencontreront les actionnaires du groupe à 12 h 30 avant de visiter une chaîne de montage de l'Airbus A380.
Cela fait plusieurs mois que Nicolas SARKOZY réfléchit à l'avenir d'EADS. Il avait déjà évoqué la nécessité d'une réforme de la gouvernance d'EADS, lors de sa visite sur le site d'Airbus le 5 mars dernier, alors qu'il était ministre de l'Intérieur et candidat. Le 16 mai 2007, jour de sa prise de fonction, il a évoqué ce projet d'un sommet franco-allemand à Toulouse lorsqu'il avait rendu sa première visite de Président à Mme MERKEL, à Berlin. Il était retourné à Toulouse le 18 mai et avait souligné les enjeux de cette réunion franco-allemande devant les salariés du groupe, notamment à la cantine, lorsqu'il avait déjeuné avec eux. Vous l'avez compris, le Président de la République attache beaucoup d'importance aux discussions qui auront lieu ce lundi 16 juillet.

Sur le fond, je ne peux pas vous en dire beaucoup plus aujourd'hui, parce que le travail continue en ce moment. Pour planter le décor, je peux vous dire que les discussions se passeront dans un climat de confiance et de sérénité. Il faut continuer à travailler dans le sens d'une normalisation de la vie de l'entreprise et notamment de sa direction. Certes, il serait bon qu'EADS élargisse son pacte d'actionnaires, et que le groupe s'ouvre à de nouveaux partenaires, de préférence industriels, pour financer le lancement de nouveaux appareils dont l'A350 XWB et pour surmonter le handicap de l'Euro fort. Mais le Salon du Bourget a démontré l'excellente santé commerciale d'Airbus qui, en 2007, est repassé devant Boeing en nombre de commandes (680 commandes fermes contre 554 pour Boeing) et en nombre de livraison (231 pour AIRBUS contre 220 pour Boeing). Ces résultats rappellent ce qui est essentiel aux yeux du président, et de tous : Airbus continue à faire de bons avions et EADS a la confiance de ses clients. La priorité doit donc rester le bon fonctionnement de l'entreprise, la santé et la croissance du groupe qui assure la pérennité de ses résultats et de ses emplois. L'équilibre franco-allemand dans EADS est essentiel et se poursuivra, mais il ne faut pas perdre de vue qu'en cette matière, l'essentiel est dans les résultats. L'essentiel se joue au niveau des commandes et des salariés. Airbus est un champion européen, numéro 1 mondial dans son secteur et c'est le plus important.

La deuxième partie du Sommet franco-allemand se déroulera à la Préfecture de Toulouse où aura lieu une réunion de travail en format Blaesheim traditionnel. Je vous rappelle que c'est le nom que l'on donne à ces sommets informels qui réunissent de manière régulière le Président et la Chancelière assistés de leurs ministres des Affaires Etrangères. Ces sommets, institués en 2001, après le Conseil européen de Nice, sont des moments privilégiés pour aborder tous les sujets de fond, pour débattre des questions européennes et pour harmoniser nos positions de négociations. Pour information, la rencontre de Toulouse sera la vingt-huitième en format Blaesheim. Le Président et la Chancelière vont parler d'EADS et d'un certain nombre d'autres dossiers industriels, notamment Galileo. Ils évoqueront également les grands dossiers européens et internationaux, moins d'un mois après le Conseil européen de Bruxelles qui a permis la relance institutionnelle de l'Europe, et une semaine après la venue du Président SARKOZY à l'Eurogroupe, où il a redit à nos partenaires sa détermination à mener les réformes nécessaires et à poursuivre les efforts budgétaires de la France. Sur le traité simplifiée, il est absolument essentiel que la France et l'Allemagne poursuivent leur concertation durant la conférence intergouvernementale. Sur les questions économiques, il sera bien sûr question de l'Eurogroupe. Dans la lettre de mission rendue publique hier, le Président a d'ailleurs demandé à Christine LAGARDE de réfléchir aux moyens d'améliorer la gouvernance économique en Europe dans le respect de l'indépendance de la Banque Centrale européenne.

Permettez-moi maintenant de vous faire un petit compte rendu des dernières rencontres du Président. Le Président SARKOZY a reçu ce matin M. SOLANA, avec lequel il a évoqué un certain nombre de questions régionales d'actualité comme le Kosovo ou le Darfour. Sur le Darfour, ils sont bien évidemment d'accord pour tout faire afin d'accélérer le déploiement de la force hybride. Les discussions sont en cours au Conseil de Sécurité depuis hier pour essayer de trouver un accord sur une résolution autorisant le déploiement de la force hybride, suite à la conférence de Paris qui a permis l'accélération du processus. Ils ont également parlé de l'Iran et des menaces de prolifération nucléaires, avant d'évoquer le renforcement de l'Europe de la défense.

Par ailleurs, le Président sort à l'instant de son entretien avec le Président de la République d'Arménie, Robert KOTCHARIAN. Les deux chefs d'Etat ont notamment évoqué un certain nombre de dossiers de coopération culturelle puisque, comme vous le savez, cette année a été marquée par le grand succès de la saison culturelle " Arménie, mon amie " en France. Cette initiative a permis l'organisation de plusieurs centaines de manifestations en France, et a contribué à mieux faire connaître la splendeur de la culture arménienne. Le Président KOTCHARIAN a remercié le Président SARKOZY pour la réussite de ces événements qui ont beaucoup marqué nos amis arméniens, et nous ont beaucoup plu. Les deux hommes ont également évoqué les échanges commerciaux entre leur deux pays, en constatant que ceux-ci étaient encore trop modestes. De part et d'autre, il y a une réelle volonté d'aller plus loin, d'en faire beaucoup dans ce domaine. Le Président KOTCHARIAN a fait un certain nombre de demandes, notamment dans le domaine de la banque et des assurances. Ils ont donc prévu de continuer à travailler sur ce thème. Ils ont aussi parlé d'un certain nombre de questions régionales puisque l'Arménie a quelques grands voisins dont la Russie, l'Iran et la Turquie. L'Arménie a de bons rapports de voisinage avec tous ces pays, ce qui rend son point de vue particulièrement intéressant.

J'annonce maintenant la suite de l'agenda de Nicolas SARKOZY. Le Président recevra lundi 16 juillet à 18 h 00, le Président de la Cour Suprême américaine, le Chief Justice, John ROBERTS, qui sera accompagné par trois autres membres de cette institution : les juges KENNEDY, GINSBURG et BREYER, qu'il avait d'ailleurs déjà rencontrés à Washington. C'est une rencontre importante parce que la Cour Suprême est au cœur des institutions de la démocratie américaine. Elle joue un rôle déterminant dans la vie politique, mais aussi dans la vie sociale et économique du pays. Le Président se réjouit de pouvoir rencontrer plusieurs de ses membres éminents à l'occasion de leur visite à Paris.

Le Président SARKOZY rencontrera, mercredi 18 juillet à 16 heures, son Altesse le Prince ALBERT de Monaco. Les deux hommes parleront principalement de la relation franco-monégasque. Les relations entre la France et la Principauté sont exceptionnelles, presque intimes. Le Président veut évidemment préserver ce lien d'exception. Cette rencontre sera aussi l'occasion d'aborder un certain nombre de sujets d'intérêt commun, notamment les sujets liés à la protection de l'environnement. Le souverain monégasque s'est beaucoup engagé sur ces questions là, qui sont aussi au cœur du projet présidentiel du Président SARKOZY.
Le même jour, à 17 heures, le Président recevra le Président de la République du Bénin, M. Boni YAYI. C'est une rencontre importante. La première rencontre entre les deux hommes remonte à mai 2006, à l'occasion du déplacement en Afrique de Nicolas SARKOZY, alors ministre de l'Intérieur. Le Président avait alors tenu à se rendre au Bénin parce que le Bénin est un modèle de démocratie et de bonne gouvernance sur le continent africain. A Cotonou, le Président avait rappelé que le Bénin avait été un des premiers pays africains à tirer toutes les conclusions de la chute du mur de Berlin en tournant pacifiquement le dos au communisme dès 1989. Il avait également rappelé que c'est à la transition démocratique au Bénin que le Président MITTERRAND avait fait référence lorsqu'il avait prononcé son célèbre discours de LA BAULE en juin 1990. Les dernières élections présidentielles en mars 2006, qui ont vu la victoire de Boni YAYI avec un taux de participation dépassant les 80 %, ont été une nouvelle preuve de la vitalité de la démocratie béninoise qui en est à sa troisième alternance franche, troisième alternance réussie. Le choix de Boni YAYI pour le Bénin, c'est le choix de la bonne gouvernance qui est la condition du développement. Tout cela montre que pour le Président, il n'y a pas d'exception africaine au sens où il n'y a pas de spécificité culturelle qui justifierait une quelconque incompatibilité entre l'Afrique et la démocratie. Cette idée entre en résonance avec ce qu'il dit régulièrement sur le fait que les pays qui, comme le Bénin, respectent les principes de l'Etat de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance, doivent être plus aidés que les autres.

Le jeudi 19 juillet, le Président SARKOZY recevra M. Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad à 16 h 30. La question du Darfour sera au cœur de cet entretien. Le conflit au Darfour a des répercussions dramatiques dans l'Est du Tchad. On estime actuellement à 200.000 le nombre de Darfouriens réfugiés au Tchad et à 150.000 le nombre de déplacés, à l'intérieur du Tchad, à cause du conflit au Darfour. C'est pour venir en aide à ces populations qu'à la suite de la réunion de Paris sur le Darfour, la France a décidé d'organiser un pont aérien humanitaire en direction des camps situés sur la frontière entre le Tchad et le Darfour. La bonne nouvelle, c'est que depuis quelques jours d'autres partenaires européens se sont joints à la France pour organiser et faire fonctionner ce pont aérien. Le Darfour sera donc au cœur de cet entretien avec le Président tchadien.

Le Président recevra le vendredi 20 juillet à 12 h 30, le Cheik Khalifa bin Zayyed AL NAHYAN, Président des Emirats arabes unis, pour un entretien suivi d'un déjeuner de travail. Je vous rappelle que le 27 juin, le Président avait reçu le Cheikh Mohammed bin Zayed AL NAHYAN, frère du Président AL NAHYAN et Prince héritier d'Abou Dabi. Les relations entre la France et les Emirats arabes sont particulièrement denses. Ils sont notre premier client et la première destination de nos investissements au Moyen-Orient. Nous entretenons avec eux des liens étroits dans le domaine de la défense, avec un accord de défense qui date de 1995. Notre coopération s'est également beaucoup enrichie sur les plans culturel et éducatif, avec notamment l'installation d'une antenne de la Sorbonne à Abou Dabi et la création du Louvre d'Abou Dabi. Cette rencontre sera aussi l'occasion pour les deux hommes d'évoquer largement les sujets régionaux.

Passons maintenant à l'agenda national.


Mercredi prochain (18 juillet), à 18 heures, le Président se rendra au Carrousel du Louvre à l'invitation des cadres de l'UMP, soit un parterre d'à peu près 2000 personnes. Le Président souhaite, par ce geste, remercier les cadres de l'UMP pour leur travail, leur engagement lors des deux derniers scrutins, c'est-à-dire lors des quatre dimanche importants des mois de mai et juin 2007. Le Président aura l'occasion de leur parler, dans un discours, du lien personnel fort qu'il entend garder avec sa famille politique.

Le jeudi 19 juillet à 11h30, le Président de la République recevra au Palais de l'Elysée des chefs d'entreprises ayant développé l'actionnariat salarié de manière durable et significative dans leur groupe. Ces derniers lui feront part de leur expérience et lui soumettront chacun des propositions pour encourager l'actionnariat salarié en France. Nicolas SARKOZY s'intéresse depuis longtemps à ce dispositif qui permet aux salariés, par des mécanismes collectifs et facultatifs, d'acquérir des actions de leur entreprise. C'est une forme d'actionnariat qui recueille une forte adhésion tant chez les salariés que chez leurs dirigeants, comme le Président a pu le constater dans les nombreuses entreprises qu'il a visitées pendant la campagne électorale. L'intérêt de l'actionnariat salarié est multiple car c'est une formule gagnant-gagnant : il incite les salariés à s'impliquer davantage dans le développement de leur entreprise et peut même les conduire à participer à ses instances de gouvernance. En outre, grâce à cette formule, ils se constituent un patrimoine. Quant à l'entreprise, ses actionnaires salariés peuvent l'aider à préserver son indépendance en cas d'initiative hostile.

Pour développer l'actionnariat salarié, le Président de la République compte sur l'expérience et les propositions de 7 chefs d'entreprises exemplaires dans ce domaine : Xavier FONTANET d'ESSILOR, Arnaud MULLIEZ d'AUCHAN, Martin BOUYGUES de BOUYGUES, Francis LEMOR de STEF TFE (transport et entreposage frigorifique), François ENAUD de STERIA (services informatiques), François BERTRAND de LATECOERE (sous-traitant aéronautique) et Jack GAMARD de DACTYL BURO (négoce de papeterie, mobilier, informatique). Dans des entreprises de tailles et d'activités différentes, ces dirigeants ont pu constater les bienfaits de l'actionnariat salarié. Les études réalisées en France relèvent une productivité plus élevée, un plus faible taux d'absentéisme, un moindre turnover et un meilleur climat de travail. En termes de pouvoir d'achat, l'exemple d'AUCHAN montre que l'impact est loin d'être négligeable : 97% des salariés en France (près de 55 000) sont actionnaires et leur patrimoine moyen est de 23 000 euros. Chez LATECOERE, les salariés sont le premier actionnaire avec 15% du capital. Ils participent directement à la gouvernance de l'entreprise puisque sur les 13 membres du conseil de surveillance, 4 sont des salariés. Le cas de la PME DACTYL BURO illustre quant à lui comment une entreprise en difficulté a pu être reprise en 1990 par 150 de ses propres salariés qui ne voulaient pas lâcher leur société.

A travers ces exemples, le Président veut montrer que pour les salariés l'actionnariat est autant un moyen d'être mieux associé au développement de l'entreprise qu'aux fruits de sa croissance.

J'imagine que vous vous attendez à ce que je vous donne des éléments de calendrier sur la réforme institutionnelle. Tous ces éléments sont prêts mais comme vous le savez, le Président s'exprimera à 18h30 à Epinal sur l'ensemble de ces questions donc il serait malvenu que je vous donne des indications dès maintenant. Le Président précisera tout à l'heure à la fois la philosophie des institutions, les têtes de chapitres de la réflexion qu'il souhaite voir ouvrir et les éléments de méthode.

QUESTION - Est-ce que vous avez des nouvelles de Jack LANG et que pense l'Elysée du trouble semé à gauche, au PS, après les gestes d'ouverture ?

David MARTINON - Je n'ai pas de commentaire à faire sur la vie interne du parti socialiste. Quant à Jack LANG, comme je vous l'ai dit, c'est une personnalité éminente de la vie politique française qui a certainement beaucoup de conseils, d'avis, d'analyses particulièrement judicieux à apporter à la réflexion générale.

QUESTION - A propos du 14 juillet, vous avez annoncé pas mal de changements : pas d'interview, une garden party resserrée qui fait la part belle aux anonymes, un grand concert populaire le soir, pas de grâce Présidentielle… Pouvez-vous nous expliquer quelle est la volonté du Président Sarkozy derrière tout cela ? Y a-t-il un message ? Est-ce la rupture, façon 14 juillet ?

David MARTINON - Il y certainement un changement de style, d'ailleurs vous le dites vous-même. Le Président veut faire plusieurs choses. D'abord, en ce qui concerne la partie militaire de l'événement, il veut donner un caractère européen au défilé pour montrer que la France entend jouer son rôle en Europe. C'est pour cette raison qu'il a souhaité inviter des contingents des 26 autres pays d'Europe. Le plus extraordinaire est le fait que chacun des 26 autres pays aient effectivement envoyé un contingent. On peut penser que cela va de soi pour certains pays - vous vous souvenez que les Allemands avaient déjà envoyé un détachement il y a quelques années - mais, de la part d'un certain nombre de pays neutres, c'est un geste absolument remarquable et exceptionnel. Pensez notamment au Danemark qui n'avait, jusqu'ici, jamais envoyé de contingent dans des fêtes nationales, au nom de sa neutralité. Les danois envoient cette année un petit groupe de policiers qui ont participé à des opérations de gestion de crise civile dans le cadre européen. Voilà le premier message du défilé. Vous verrez qu'il y en aura d'autres sur le thème de l'Europe, comme la présence du Président BAROSO, la présence de M. SOLANA, de M. PÖTTERING, Président du parlement européen, de M. SOCRATES, Premier ministre du Portugal et Président en exercice de l'Union Européenne depuis le 1er juillet. Ce sont des signaux très forts de cette orientation, parfaitement opportuns après un Conseil Européen qui a permis de sortir l'Europe du blocage politique.

Le deuxième message que le Président veut envoyer est un appel à la Nation qui doit tendre la main aux victimes. Ont été invités à la garden party plusieurs centaines de Français qui ont, comme le dit le Président, " mis un genou à terre " cette année. Son souhait est de montrer que, pour ces personnes, la Nation est là. Les victimes seront invitées à la fois au défilé et à la garden party, en compagnie des héros, qui sont bien souvent des héros anonymes et à qui il convient que la Nation rende un hommage particulier le jour de la fête nationale.

Le troisième message du Président, c'est que le 14 juillet doit être une fête populaire, au sens ou elle doit toucher le plus grand nombre. C'est pour cette raison qu'il a décidé d'offrir un grand concert au Champs de Mars, concert gratuit qui sera donc accessible au plus grand nombre, " le Concert de la Fraternité ". Le concert rassemblera, d'une part, Michel POLNAREFF, un très grand chanteur français qui est parmi les très rares à pouvoir toucher toutes les générations de Français, et d'autre part un certain nombre d'artistes européens comme Laura PAUSINI, ou encore Tokyo Hotel.

QUESTION - Qu'en est-il du dossier GDF-SUEZ ? Quand allons-nous avoir des nouvelles sur ce dossier ?

David MARTINON - Comme vous le savez, c'est un dossier qui en cours d'examen. Le Président de la République et le Premier ministre n'ont pas encore rendu de décision sur le sujet. Je ne peux donc même pas vous indiquer dès maintenant si ce sera dans les jours qui viennent.

Merci beaucoup.

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