*HUB «DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE»* BY MORGANE BRAVO

Tuesday, April 29, 2008

***Nuages sur l'Europe***


***Eclatement de la bulle immobilière en Espagne et en Irlande, conséquence de la crise des subprimes en Grande-Bretagne, ralentissement de la croissance mondiale et stagnation de la demande intérieure en Allemagne..., les causes de cette baisse de régime de l'Europe sont multiples, ce qui, évidemment, rend plus délicat le pilotage économique de l'Union.

Dans cette conjoncture incertaine, trois données peuvent être tenues pour acquises. 1) L'euro va rester à un niveau élevé en raison non seulement de la politique de la BCE, mais aussi de son rôle accru comme monnaie de réserve. 2) Les banques vont être plus regardantes qu'hier avant de faire crédit. 3) En raison de la reprise de l'inflation, et du resserrement du crédit, la consommation devrait au mieux stagner.

Tout n'est pas noir pour autant. Les locomotives chinoise et indienne continuent de tirer la croissance mondiale et, plus près de nous, les pays d'Europe centrale, notamment la Russie, la Pologne, la République tchèque et la Slovénie, font encore preuve d'un réel dynamisme. Sans parler des pays du Golfe qui croulent sous les recettes de leur pétrole et de leur gaz.

La seule solution qui vaille passe donc par l'innovation et les exportations. Aller chercher la croissance là où elle se trouve en proposant des produits que les pays émergents ont désormais les moyens d'acheter sans pouvoir encore les concevoir et les produire.

Dans son allocution, Nicolas Sarkozy a insisté sur le pouvoir d'achat. On le comprend, c'est une des principales préoccupations, légitimes, des Français. Mais, s'il veut que la France reste un grand pays à la fin de son quinquennat, c'est également au savoir vendre qu'il devrait s'attacher.

LE MONDE
27.04.08.

Tuesday, April 22, 2008

*Le nombre de milliardaires russes a presque doublé en un an*

***Le nombre de milliardaires d'origine russe a presque doublé en un an, rapporte le magazine Forbes, à tel point que posséder un milliard de dollars ne vous donne plus le droit de faire partie des cent plus grosses fortunes de Russie. En effet, le seuil fatidique pour accéder à ce club très fermé est passé de 660 millions de dollars à 1,1 milliard, laissant sur le carreau dix milliardaires russes.

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Boris Berezovski réclame 2,5 milliards d'euros à M. AbramovitchL'homme d'affaires russe exilé à Londres, Boris Berezovski, a porté plainte contre son ancien associé, Roman Abramovitch, lui réclamant deux milliards de livres (2,5 milliards d'euros) au titre de dédommagement pour l'avoir contraint à vendre plusieurs actifs, dont 49 % des parts de la chaîne de télévision ORT, à un prix inférieur à celui du marché.

Les avocats de M. Abramovitch se disent confiants quant à l'irrecevabilité de la plainte, estimant qu'elle repose sur des conversations entre les deux hommes et non sur des documents. M. Berezovski, autrefois proche du Kremlin avant d'être déchu, ne fait plus partie du club des milliardaires russes, sa fortune étant évaluée à 500 millions de livres (634 millions d'euros). – (Avec AFP.)

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A eux seuls, les cent Russes les plus riches accumulent 522 milliards de dollars, un magot qui a été multiplié par 3,8 depuis que la première liste de ce type a été publiée, en 2004, rapporte le bihebdomadaire.

LA MÉTALLURGIE, SECTEUR PORTEUR

Le millésime 2008 est constitué majoritairement d'oligarques ayant fait fortune dans la métallurgie, la finance et l'immobilier, alors que les magnats du secteur énergétique et pétrolier baissent considérablement, note l'éditeur de la version russe de Forbes, Maxime Kachoulinski. "Ils se comptent sur le doigt d'une main", écrit-il. La chute continue du dollar depuis un an a également contribué à faire exploser le nombre de milliardaires russes, note Forbes. Dix-huit d'entre eux font d'ailleurs partie des cent plus grands milliardaires mondiaux, selon un classement du même magazine effectué en mars 2008.

Le podium des milliardaires russes les plus riches est dominé cette année par Oleg Deripaska, un ancien directeur d'une fonderie de Sibérie ayant percé dans l'aluminium, dont la réputation douteuse, liée à la guerre pour le contrôle de ce minerai après la chute de l'URSS, et le goût pour le secret ont fait de lui la coqueluche de la City londonienne. Sa fortune est estimée à 28,6 milliards de dollars. Suivent Alexeï Mordachov, patron du géant de l'acier Severtsal (24,5 milliards de dollars), et l'oligarque Roman Abramovitch, propriétaire du club de footbal de Chelsea, avec 24,3 milliards de dollars, et ancien détenteur du titre d'homme le plus riche de Russie.

LE MONDE avec AFP et Reuters
18.04.08

Monday, April 14, 2008

***Facebook pourrait menacer la sécurité d'Israël***

***Le site communautaire Facebook pourrait constituer une menace pour la sécurité nationale en Israël si l'on en croit un article publié, dimanche 13 avril, sur le site Internet du Jerusalem Post et relayé par le site Arouts7.

"Des douzaines, voire peut-être des centaines, de photographies classées confidentielles par Tsahal sont librement disponibles sur Facebook, le fameux support social si populaire sur le Net", écrit le Jerusalem Post.

Ces photos, envoyées par des soldats, montrent des bases de Tsahal, mais aussi des systèmes d'armement. On trouve également sur le réseau social les coordonnées d'unités d'infanterie et de reconnaissance, de centres d'entraînement et de formation de combat.

Le ministère de la défense israélien a déclaré être conscient de ce problème. Une unité spéciale de Tsahal a d'ailleurs été mise en place il y a quelques mois afin de traquer sur Facebook les photographies, cartes et textes révélant des secrets militaires. Les autorités israéliennes ont prévenu que tout soldat qui divulgueraient des informations secrètes sur Facebook serait jugé en cour martiale.

LE MONDE
14.04.08

Wednesday, April 9, 2008

***Les Danois s'inquiètent pour leur langue***


***Chargée par l'Etat de rédiger un rapport sur la situation de la langue danoise, une commission d'experts ('Sprogudvalg') recommande le maintien du danois en tant que langue scientifique face à l'anglais, de plus en plus utilisé dans l'enseignement supérieur.

Le quotidien estime que l'urgence est plus pressante dans d'autres secteurs de la société. "Le système d'éducation, le marché du travail et les médias ont davantage besoin de renforcer leur connaissance du danois. Cette dernière est généralement insuffisante, beaucoup trop de fautes d'orthographe et de grammaire sont encore commises.

La pauvreté linguistique se développe partout et, si nous n'exigeons pas de la jeune génération un bon niveau de danois, nous ne faisons que les desservir. L'apprentissage d'une langue étrangère, ne serait-ce qu'au niveau atteint par un touriste, nécessite une bonne compréhension de la grammaire." (09.04.2008)

Danemark - Berlingske Tidende
Eurotopics

Monday, April 7, 2008

***Têtes à claques : À la conquête de nouveaux marchés***


***Les petits frères anglophones des Têtes à claques auront bientôt leur propre site. Les personnages aux yeux globuleux pourraient aussi avoir des cousins espagnols.

Michel Beaudet travaille présentement à la confection du site. Il est à la recherche de comédiens anglophones, idéalement montréalais, pour incarner Johnny Boy, Uncle Tom et Cécile.

«Je fais une tour née des boîtes de stand-up. J'aimerais ça que tout vienne d'ici. Il y a une belle communauté anglophone», explique-t-il.

Lui et son équipe en ont même rencontré quelques-uns, mais aucun choix n'a été arrêté.

Contrairement à la version québécoise, où Michel Beaudet fait toutes les voix, plusieurs comédiens pourraient faire celles des personnages anglophones.

Le site sera en ligne au plus tard en septembre.

Michel Beaudet et son équipe adapteront certaines capsules francophones pour le marché anglais.

On va prendre les 20 meilleures avec les histoires les plus intéressantes, dit-il. On a déjà fait des adaptations et des tests de scripts.»

Marché international

Avec un site anglophone pour les Têtes à claques, Michel Beaudet vise plus que le marché américain ou canadien-anglais. Il vise le monde.

«Quand on dit qu'on veut faire un site en anglais, les gens pensent tout de suite aux États-Unis. Mais moi, c'est le marché anglais d'Internet qui m'intéresse, comme l'Angleterre, l'Australie et l'Allemagne où beaucoup de gens parlent anglais. Je ne veux pas donner aux personnages une saveur américaine, mais plus internationale», explique-t-il.

D'ailleurs, du côté international, Michel Beaudet planche actuellement sur un projet en Espagne. Il ne veut toutefois pas dévoiler de détails.

«Je ne peux pas m'avancer. On est encore en négociation, mais ça va très bien», dit Michel Beaudet. Il est aussi en discussion avec des stations de télévision de Belgique.

Site francophone renouvelé

Les fans francophones ne sont pas en reste. Ils peuvent aussi s'attendre à avoir un nouveau site des Têtes à claques cet automne. Le changement sera effectué en même temps que la naissance du site anglophone.

Née dans un sous-sol de Boucherville, en août 2006, la petite entreprise créée par Michel Beaudet grossit de plus en plus.

D'une dizaine d'employés, elle en comptera près d'une vingtaine cet été, ce qui nécessitera un déménagement de ses bureaux dans une maison plus grande.

«Tout ça dans un projet à terme de bâtir mon propre studio d'animation», dit-il.

Bref, tout va bien. «On est sur une bonne voie!»

Le Journal de Montréal
07/04/2008

*Photo JdeM