*HUB «DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE»* BY MORGANE BRAVO

Thursday, October 23, 2008

*Colloque européen sur la normalisation et les petites et moyennes entreprises : un défi européen*


Colloque animé par Didier ADES, de France Inter.

***A l’occasion de la journée mondiale de la normalisation 2008, la présidence française du Conseil de l’Union européenne a organisé avec la Commission européenne un colloque sur la normalisation.

"Le Colloque européen sur la Normalisation" a eu lieu le 21 octobre 2008 au Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi :

Ce colloque a examiné les moyens à mettre en œuvre pour faciliter l'appropriation de la normalisation par les entreprises européennes.

Le colloque européen marquant la journée mondiale de la normalisation 2006 était centré sur les PME et la normalisation. L’un des points forts avait été la présentation de l’étude du cabinet EIM sur les 23 bonnes pratiques et dispositifs d’accompagnement recensés pour promouvoir la participation des PME à la normalisation et les sensibiliser à l’intérêt d’utiliser les normes.

Deux ans après, il était temps de faire un bilan des progrès accomplis, d’identifier les bonnes pratiques développées depuis et d’examiner les obstacles qui demeurent.

Des entrepreneurs, des responsables d’organismes agissant en tant que relais des PME, des organismes nationaux de normalisation, des administrations et d’autres parties intéressées se sont réunis pour partager leurs expériences et apporter un nouvel éclairage sur l’importance stratégique de la normalisation pour les PME, les défis à relever et les solutions à adopter.




KOOS VAN ELK, cabinet IEM, auteur de l’étude sur les bonnes pratiques
pour inciter les artisans et les PME à participer à la normalisation et à utiliser
les normes. (à gauche)










Juan José AREVALILLO, Société Hermes Traducciones y Servicios
Lingüísticos, Espagne & Julian INZA Président d'ALBALIA Interactive, Espagne.


Julian INZA, Président d'ALBALIA Interactive, Espagne








Luc ROUSSEAU, Directeur général des entreprises, Ministère de
l’économie, de l’industrie et de l’emploi

***Colloque très important : Une nouvelle ère de la "Normalisation", question stratégique! Il faut des Experts "Normalisation"!...*

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*Photos : Morgane BRAVO

Monday, October 20, 2008

******Le dernier cri de la cyberfraude financière..: Le blanchiment sur réseaux sociaux .******

***On connaissait déjà ces propositions de "travail" consistant à transférer des fonds d'un compte à un autre, diffusées par e-mail, et qui reviennent à recruter des blanchisseurs d'argent. Les escrocs ont depuis adopté les réseaux sociaux, et jouent sur un semblant d'effet "confiance" au sein du réseau pour proposer le même schéma. Le genre d'activité facilitant la signature d'un bail à durée déterminée auprès d'un établissement pénitentiaire français...

**Plus la technologie évolue, plus les fraudeurs en profitent. Voici le dernier cri en matière de cyberfraude financière :

Un individu vous aborde sur un site de réseautage social, à l'aide d'un courriel ou d'un texto. Il se présente comme un chef d'entreprise à l'étranger. Il vous explique qu'il doit transférer une somme d'argent au Canada et qu'il a besoin de verser l'argent dans un compte bancaire. Pourquoi pas le vôtre? Il vous fait miroiter une commission de 15% pour ce petit service.

Pensant n'avoir rien à perdre, vous lui confiez votre numéro de compte et peut-être même votre mot de passe. Le fraudeur vous achemine de l'argent, mais pas le sien; c'est plutôt une somme qu'il vient de dérober à un autre internaute.Pour y arriver, le fraudeur a déposé un logiciel espion dans l'ordinateur de quelqu'un qui partage des fichiers sur l'internet (pair à pair), une activité à haut risque. Le logiciel transfère au fraudeur toute l'information confidentielle que la victime tape sur son clavier: numéro de compte, mot de passe, etc.

Le fraudeur passe à l'attaque. Il vide le compte de la victime et achemine l'argent dans votre compte. Puis il exige que vous viriez l'argent dans un autre compte. Du coup, vous participez à un stratagème frauduleux.

À l'occasion du mois de la sensibilisation à la cybersécurité, l'Association des banquiers canadiens (ABC) propose une série de mesures pour éviter les nouvelles menaces en ligne.

Règles de base

*Avant de vous balader sur le web, installez un pare-feu, un antivirus, un antiespion. Ensuite, gardez-les à jour, tout comme votre système d'exploitation et votre navigateur web.

*Évitez de télécharger des logiciels gratuits offerts sur des sites peu fiables ou dans des fenêtres publicitaires flash. Ils peuvent contenir un logiciel espion qui s'installera sur votre ordinateur à votre insu et qui enregistrera vos activités et même les touches tapées sur le clavier, y compris vos numéros de compte et mots de passe.

*Attention aux économiseurs d'écran. Ils sont amusants, mais souvent dangereux. Les criminels s'en servent pour cacher des virus ou des logiciels espion.

*Ne faites pas d'achat sur des sites web si votre navigateur n'indique pas une icône de cadenas fermé ou de clé.

*Videz la mémoire cache de votre ordinateur après avoir fait des transactions sécurisées, de sorte que personne ne puisse accéder à l'information confidentielle.

Socialiser... avec des criminels

*Les sites de réseautage comme MySpace ou Facebook sont un terreau fertile pour les fraudeurs en quête de renseignements confidentiels.

À la fin de 2007, près du tiers des Canadiens avaient créé un profil en ligne sur un site de réseautage, selon un sondage Ipsos Reid. Les utilisateurs passent plus de cinq heures par semaine à échanger sur ces sites.

Ces sites font la promotion de communication ouverte pour élargir le cercle d'amis. Les internautes peu soupçonneux y dévoilent sans réfléchir des renseignements personnels que les banques et les autres entreprises protègent jalousement. Ils facilitent la vie aux usurpateurs d'identité, qui se servent ensuite de leur nom pour contracter un prêt, procéder à de gros achats, etc.

*Utilisez seulement les sites de réseautage bien établis.

*Dans votre profil, n'écrivez aucun renseignement personnel: adresse, date de naissance, numéro de permis de conduite, de téléphone, d'assurance sociale. Si possible, ne fournissez pas votre nom complet. Ne donnez aucune information financière, même pas le nom de votre banque.

*Ne conservez pas les paramètres par défaut du site. Choisissez les paramètres les plus restrictifs. Autrement, l'information que vous affichez serait accessible à un très large public.

*N'acceptez pas d'étrangers dans votre cercle d'amis. Un nouvel ami pourrait être un criminel. Comment savoir qui se cache derrière un compte en ligne?

*Faites attention aux renseignements que vous dévoilez sur vos amis. Et vérifiez ce que vos amis disent de vous.

*Ne vous attendez jamais à une protection totale. Pour chaque renseignement que vous donnez, demandez-vous si un prédateur financier ou sexuel pourrait tirer profit de cette information, suggère la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

*Lisez la politique du site à propos de l'information personnelle. Le réseau a-t-il le droit de vendre des renseignements qui serviront ensuite à des fins publicitaires?

*Partage de fichiers = danger

Les sites de partage de fichiers, aussi appelés pair à pair, sont très appréciés des fraudeurs. Ces sites permettent de télécharger des jeux, de la musique, des films, en fait tout ce qui se trouve dans l'ordinateur d'autres internautes, sans payer un sou.

Le partage de fichiers pose des problèmes juridiques et moraux de droit d'auteur. Mais en plus, il s'agit d'une activité extrêmement risquée, souligne l'ABC. Un logiciel malveillant est souvent inséré dans un fichier qui semble inoffensif.

L'ABC recommande carrément de ne pas s'y adonner. Si vous y tenez absolument, allez-y avec une extrême prudence.

N'acceptez pas les paramètres par défaut des programmes de partage. Ce faisant, vous donneriez accès à tous les renseignements contenus dans votre ordinateur, y compris votre dossier "Mes documents".

Identifiez les fichiers que vous acceptez de partager.

Stéphanie Grammond,
La Presse