*HUB «DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE»* BY MORGANE BRAVO

Monday, August 31, 2009

*Un Québec «totalement paralysé» : Les Québécois endormis dans leur gros confort*

***À 39 ans, Mario Dumont dit avoir échoué dans sa tentative de vouloir changer le Québec. Selon lui, les gens préfèrent le confort et le statu quo. Il va de nouveau essayer de les «secouer», mais dans son nouveau rôle d'animateur vedette de la télévision, dès lundi prochain, à la nouvelle station V, l'ancien Mouton noir.
«Les gens ne veulent pas être dérangés. Le Québec d'aujourd'hui est vraiment difficile à changer. Tout est paralysé. Ce que j'incarnais, c'était le vrai changement. Ils ont voté pour le confort et beaucoup de tranquillité, ce qui est bien géré par le gouvernement actuel», a confié Mario Dumont, en entrevue exclusive au Journal de Montréal, une semaine avant de faire le saut au petit écran comme animateur de l'émission Dumont 360.

Huit mois après avoir mis fin à 20 ans de vie politique, l'ex-chef de l'ADQ parle en toute liberté. Il n'a «ni remords ni regrets et il ne fera jamais un retour en politique. Jamais!» répète-t-il.

Même si la page est tournée, il accepte de revisiter quelques-uns des derniers chapitres de sa vie de politicien. Il revient sur «ce gros confort» du peuple québécois.

«Je pense qu'il y a une certaine inconscience de l'ampleur des problèmes financiers, démographiques et autres. Le confort et l'indifférence sont très ancrés. Pourtant, on ne s'est pas trop trompé quand on doutait des façons de faire de la Caisse de dépôt. On riait de nous. Regardez ce qui se passe aujourd'hui!» dit-il du ton d'un politicien libre comme l'air.

Sa condamnation à mort

Il n'est pas surpris d'être passé de héros à presque zéro. C'est le lot des politiciens. Il pourra en surprendre quelques-uns en avouant que le soir où il fut le héros de l'élection de 2007 et où il est devenu chef de l'opposition, il a vu cette victoire comme «sa condamnation à mort».

«J'ai toujours su qu'on ne pouvait pas s'en sortir avec ce gouvernement minoritaire, une équipe de députés inexpérimentés, des attentes dans le plafond et pas de temps devant nous», dit-il.

Quand on lui demande si l'ADQ va survivre, il répond du tac au tac: «Je ne le sais pas. Je pense que oui. De toute façon, c'est une question qu'on se pose tous les six mois. Ce n'est pas différent aujourd'hui.»

Il a nagé avec les requins

De la classe politique, il dit qu'«elle n'est pas pire que la classe artistique ou financière. Il y a des requins, des crosseurs partout où il y a de l'argent et du pouvoir. Si quelqu'un vient me voir pour me demander conseil avant de plonger, je m'assurerai qu'il veut aller en politique pour les bonnes raisons et lui dirai de se méfier de certaines personnes qui seront autour de lui pour elles-mêmes.»

Il y a tellement eu de hauts et de bas dans sa vie de politicien qu'au lendemain de son retrait de vie politique, il savait qu'il lui restait quelques «vrais amis.»

Mais celui à qui il donne «sa palme d'or» est l'ex-premier ministre Lucien Bouchard.

«Il a été extraordinaire avec moi et d'une très grande élégance. J'ai été touché», assure Mario Dumont.

Comment explique-t-il que, souvent, il est passé de héros à zéro en politique?

«C'est très québécois. Ce sont les deux extrêmes. Les téléromans sont construits comme ça», affirme-t-il.

Il a de plus un petit message pour les journalistes qui ont souvent annoncé son intérêt pour une carrière politique à Ottawa.

«Tous les journalistes qui ont écrit cela devraient avoir honte. Je n'ai jamais songé ni même été intéressé à faire le saut en politique fédérale», précise Mario Dumont.

L'avenir

Il gagnera deux fois plus d'argent à la télévision qu'en politique.

Sur ce point, il répond simplement: «Je n'ai pas à me plaindre. Tout le monde sait qu'on ne fait pas de la politique pour l'argent.»

Maintenant, il met le cap sur la télévision. Et à ceux qui croient à un éventuel retour en politique de Mario Dumont, il dit: «Ceux qui pensent me revoir là vivent sur une autre planète. J'ai mangé toute la tarte. Et dans la vie, je ne reviens jamais en arrière», a conclu sur un ton sans équivoque l'homme de 39 ans.

Dumont 360 - Dès le 7 septembre à de 17 h à 18 h, du lundi au vendredi.

Canoe

Friday, August 28, 2009

***Discovery prête à transporter deux astronautes mexicains... : Listo Discovery para llevar a dos astronautas mexicanos ...***


Nacido en California, John "Danny" Olivas, cuyos antepasados emigraron de Chihuahua, es uno de los dos astronautas de origen mexicano que va al espacio, lo cual se da por primera ocasión en 50 años de historia espacial estadounidense. Ambos son integrantes de la tripulación en la misión del transbordador Discovery.



José Hernández, es el otro astronauta de origen mexicano que va al espacio, como parte de la tripulación en la misión del transbordador Discovery.

***El primer lanzamiento de un transbordador espacial cuya tripulación cuenta con dos miembros de origen hispano, esperaba sin mayores contratiempos el fin de la cuenta regresiva para su despegue en la primera hora de este martes.

El Discovery está programado para despegar a las 01:36 (05:36 GMT) de este martes y cumplir su misión de 13 días, que consiste en llevar seis mil 800 kilogramos de equipo y abastecimientos a la Estación Espacial Internacional (EEI).

El transbordador lleva el módulo Leonardo de abastecimiento a la estación, una máquina de ejercicios así como a la astronauta Nicole Stott que sustituirá en el complejo a Tim Kopra, quien será traído de regreso a la Tierra.

Destaca que en 50 años de historia espacial estadunidense, en la tripulación de siete miembros figuran dos hispanos, José Hernández y John "Danny" Olivas, ambos de origen mexicano.

Con 43 años de edad y descendiente de chihuahuenses, olivas realizará su segunda misión, ya que en 2007 viajo en el transbordador Atlantis.

En tanto, Hernández de 47 años de edad viajará a la EEI luego de que de niño lo hacía entre La Piedad, en Michoacán, y campos agrícolas de California, acompañando a sus padres, Julia Moreno y Salvador Hernández.

Ahora sus progenitores presenciarán en Cabo Cañaveral el inicio de la misión espacial.

Hernández tiene un título de ingeniería por la Universidad del Pacífico y una maestría en ingeniería eléctrica y de computación por la Universidad de California en Santa Bárbara.

Su trabajo específico será apoyar al piloto e ingeniero de vuelo para conducir la nave durante su ascenso al espacio y luego el descenso a la Tierra, así como auxiliar en el uso del brazo robótico de la nave durante las tres actividades extravehiculares (EVA) programadas.

Otro hispano, el astronauta de origen puertorriqueño Joseph Acaba, viajó en marzo a la EEI como parte de la misión STS-119 encargada de llevar los últimos paneles solares del complejo.

El coronel de la Marina George Zamka, de origen colombiano, ha sido designado para comandar la misión STS-130 del Endevour, prevista para el 30 de diciembre próximo.

Miami, 24 Ago
(Notimex).